Le réveillon de Pâques a viré, le samedi 20 avril 2019, au drame à Marcory Anoumabo derrière l’église harriste. Kossodehou Christelle, une jeune camerounaise de 34 ans, a été assassinée par son compatriote Tchitcha Pierre Roland, lors d’une dispute conjugale.
Anoumabo était en ébullition, lors du réveillon de Pâques. Et pour cause. Dans la nuit du samedi 20 avril 2019, aux environs de 2h du matin, au moment de la résurrection du Christ, Kossedouhou Christelle, une Camerounaise de 34 ans, célibataire et mère d’une fille de 3 ans, quittait le monde des vivants. Par la faute de son compatriote et conjoint, Tchitcha Pierre Roland, un récidiviste condamné à 14 mois de prison pour « délit de vol par effraction dans un véhicule en stationnement ».
Selon nos sources, le présumé meurtrier soutient que tout est parti d’une dispute conjugale, aux environs de 2h, dans leur maisonnée où Kossedohou Christelle a trouvé la mort. Après son forfait, il a trimbalé le corps sans vie de la victime dans le couloir de la cour commune de 14 portes.
Les mêmes sources rapportent que le corps était couvert d’un pagne, allongé dans une mare de sang, présentant des blessures ouvertes sur les deux bras, une fracture au niveau du cou. Le présumé criminel se serait servi de deux barres de fer à béton pour commettre l’irréparable.
Après son forfait, il a été pris à partie par les badauds qui l’ont lynché, en le mettant en sang. Alertés, les éléments du 26ème arrondissement de police se sont rendus promptement sur les lieux. Une fois sur place, les forces de l’ordre ont tenté d’extirper le criminel des mains des badauds. Mal leur en prit. Ils ont, à leur tour, été pris à partie. Ils ont dû solliciter le renfort du CCDO qui les a aidés à extraire le présumé criminel des griffes des populations en colère.
Très mal en point, Tchitcha Pierre Roland a été conduit aux urgences du CHU de Treichville où des soins lui ont été administrés. Sa vie n’étant plus en danger, il a été ramené ce dimanche 21 avril 2019, au commissariat du 26ème arrondissement. En attendant d’être conduit à la direction de la police criminelle (DPC), pour continuation d’enquête, le mis en cause ne veut même plus répondre aux questions.
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